Marines...
Tout là-bas au cœur de l'océan, on entend la voix des sirènes...
Les dauphins jouent à saute-moutons sur l'écume des vagues,
Disparaissent sous la roche émergeant brusquement des flots.
L'immense gouffre marin s'étend à perte de vue et ses algues,
Ses fleurs de sel ont un parfum étrangement iodé qui bientôt
Ira se mêler aux vents, envoyant à la terre un souffle amène.
Une île a surgit dont ne sait où, sortant des eaux, un volcan
Peut-être ? Un mirage en cette immensité désertique, le rêve
Issu des eaux, planche de salut des mouettes, des cormorans.
Le ciel chargé de nuages ombrés, lui fait une cour sans trêve.
La bête rugissante gronde dans les profondeurs océaniques
Savamment dirigée par les influences célestes et cosmiques...
Et les dauphins jouent parmi les lames aux reflets argentés,
Plongeant et replongeant en quête de quelques nourritures
Que par miracle l'être divin leur offrit en créant la nature.
Défiant la force de ce géant bleu toujours en mouvements,
S'en viennent attirés par l'homme au bon gré des courants,
Pas méfiants près des bateaux, gaiement s'en vont danser.
L'océan poussé sans cesse par les vents, s'enfle et se calme
Pour préparer sournoisement, l'assaut des jours suivants.
Seul l'oiseau, nargue et survole cet immense univers marin
Où les feux du ciel disparaissent et saluent l'astre dormant,
Revenant triomphants illuminer le bleu de l'azur au matin.
Face à cette incommensurable force, faibles sont nos armes...
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